Grand Prix du Japon Motegi MotoGP J.3 : relancé dans la course au titre de vice-champion, Valentino Rossi voit toutefois ses espoirs thaïlandais s’amoindrir…

Passé sous silence pendant les célébrations du septième sacre de Marc Márquez, Valentino Rossi est pourtant celui à qui profite en second la malencontreuse chute d’Andrea Dovizioso pendant le Grand Prix du Japon.

En effet, le pilote Yamaha, qui occupait la 3e place du championnat avec 22 points de retard sur son compatriote avant cette manche japonaise, a réduit son écart à 9 unités au terme de la course à Motegi.

Pour autant, si le Docteur ne manquera pas de se focaliser sur ce nouveau challenge, cette épreuve au pays du soleil levant semble bien confirmer que le regain de performance observé en Thaïlande n’était du qu’à une conjonction précise d’éléments aussi inexpliqués qu’éphémères.

Valentino Rossi n’est parti que de la neuvième position sur la grille de Motegi, mais il a rapidement fait un saut jusqu’à la 5e place durant le premier tour afin de rejoindre le groupe de tête. Malheureusement, il n’a rien pu faire contre le retour des Suzuki et, après 24 tours, il a manqué le premier podium qu’il aurait pu faire depuis le Sachsenring en s’inclinant de 4,7 secondes contre Alex Rins et de 6,4 secondes face au vainqueur Marc Márquez.

Cette 4e place reste toutefois un résultat un peu en demi-teinte, car obtenue grâce aux deux chutes d’Andrea Iannone puis Andrea Dovizioso.

Valentino Rossi : « La quatrième place n’est pas un mauvais résultat. Parce que nous avons fait du bon travail ici, nous avons fait un autre pas en avant durant le Warm up, puis je me suis senti mieux sur la moto. J’ai commencé avec optimisme et j’ai essayé de me battre pour le podium. Mais malheureusement, les deux Suzuki et Crutchlow étaient plus rapides que moi. J’ai essayé de ne pas baisser les bras, je n’ai pas abandonné et je me suis défendu du mieux que j’ai pu. Et j’ai fait de mon mieux pour ne pas faire d’erreur et pour tenir le rythme jusqu’au bout. Nous avons maintenant revu notre potentiel. Malheureusement, c’est plus en deçà de notre potentiel par rapport à ce que nous avions montré en Thaïlande. 
Comme je l’ai dit à Buriram, les changements que nous avons apportés à la moto étaient vraiment mineurs. Les températures élevées et les pneus durs nous ont aidés. Nous étions donc plus proches du sommet, mais en réalité, Dovi et Márquez ont remporté la victoire. Maverick et moi n’avons jamais pu nous battre pour la victoire, nous ne pouvions que rouler derrière eux. Nous ne pouvions pas attaquer. Ici, nous avons montré notre potentiel habituel. Et il semble que les adversaires soient un peu plus forts ».

S’être fait doubler en course par les deux Suzuki qui disposent également d’un moteur 4 cylindres en ligne est un signal qui n’est assurément pas passé inaperçu aux yeux de l’homme de Tavullia…

« Oui, Suzuki a fait de très bons progrès par rapport à l’année dernière. Ils ont fait de bonnes choses. Ils ont mieux travaillé que nous (rires). Ils sont forts. À la fin, Iannone est tombé. Sinon, il aurait fini devant moi. Ils sont plus forts que nous, alors ils se battent partout pour des podiums. En accélération, ils sont plus forts que la Yamaha ».

Le prochain rendez-vous, dans une semaine en Australie, offrira peut-être à l’Italien la dernière chance de la saison de monter sur le podium…

« Maintenant, mes espoirs reposent sur le Grand Prix d’Australie. En 2017, nous avons passé un bon moment là-bas, en terminant deuxième à seulement 1,7 seconde de Márquez. Phillip Island est toujours un week-end spécial. Le circuit est incomparable, il est différent de tous les autres. Nous verrons bien ».

Grand Prix du Japon MotoGP Classement de la course :