2022 : Les Ducati VR46 annoncées d’ici Assen
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La structure VR46 dévoilera dans les prochains jours le constructeur avec lequel elle travaillera en MotoGP en 2022. C’est à dire Ducati.
Huit Ducati seront sur la grille du championnat du monde MotoGP 2022. Six ont déjà été annoncées : deux pour l’équipe officielle Ducati Lenovo Team, deux aux couleurs de Pramac Racing et deux chez Gresini Racing, nouveau partenaire du constructeur italien. Les septième et huitième Desmosedici seront pour la structure de Valentino Rossi, partie pour s’engager sous le nom d’Aramco Racing Team VR46.
L’annonce était attendue pour fin mai/début juin, en marge des Grands Prix d’Italie ou de Catalogne. Cela a pris un peu plus de temps que prévu, mais ce sera finalement pour fin juin, avant le Grand Prix des Pays-Bas prévu du 25 au 27 juin. Valentino Rossi l’a lui-même fait savoir depuis l’Allemagne, où le peloton MotoGP roule ce week-end : « Je pense que vous en saurez plus après le GP du Sachsenring et avant celui à Assen. Dans quelques jours. »
Cette confirmation de l’accord entre Ducati et la VR46 s’ensuivra d’une autre du genre : le renouvellement de la collaboration entre Yamaha et le Petronas Sepang Racing Team, débutée en 2019.
Avec huit pilotes sur vingt-quatre équipés d’une Desmosedici, Ducati aura sous sa houlette un tiers de la grille. Il y aura en face quatre KTM, quatre Yamaha, quatre Honda et seulement deux Suzuki et Aprilia. Cette-dernière marque est la grande perdante de ce mercato, car elle espérait doubler son nombre de machines en piste. Les avantages recherchés : avoir plus de chances de bons résultats, et surtout accroître le développement de la RS-GP.
« Je suis déçu parce que j’aurais aimé avoir deux RS-GP de plus, regrettait Aleix Espargaro quelques heures après l’officialisation du deal Ducati-Gresini. Malgré les claires améliorations, nous n’avons pas, pour une raison ou une autre, été capables de convaincre l’équipe. (…) Je sais que Rivola (PDG d’Aprilia Racing, NDLR) fait le maximum et qu’il dépend des résultats. Aujourd’hui il n’y a qu’une Aprilia qui se bat devant, et c’est évidemment plus de pression pour moi. Je l’accepte et nous avons fait un très bon pas en avant, mais peut-être n’est-ce pas suffisant. »